Je viens de découvrir cet article qui a apparu dans « La Liberté » du 18 octobre 2013 sous la rubrique « Jeune > le blog: Parles-moi de ton sport! ».

Merci à François pour ce joli coup de publicité pour notre sport et le Squash Club Fribourg!

François Loison (à gauche):«Un ami m’a initié au squash et ça a été le coup de foudre.» DR
18/10/2013

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Une grosse frappe pour faire le point

Page Jeunes – Parle-moi de ton sport! • Sport apprécié des Anglais, le squash est moins connu dans nos régions. François Loison, 19 ans, pratique ce sport depuis trois ans dans le club de Fribourg.

«J’ai commencé par jouer au badminton mais je trouvais que le jeu était trop répétitif. J’ai aussi pratiqué un peu le tennis mais là, pour bien jouer, on doit retenir ses coups. Après deux heures de jeu, je ne m’étais pas encore vraiment dépensé. Un ami m’a initié au squash, un sport que je ne connaissais pas du tout, et ça a été le coup de foudre; le vendredi suivant, j’étais inscrit au club et présent à l’entraînement! Je m’entraîne plus de trois heures par semaine et c’est un sport qui me permet de me défouler.»

«Dans le club, nous sommes une quinzaine de juniors et on a l’occasion de participer régulièrement à des tournois; il y en a presque un chaque semaine à travers la Suisse romande. Le match se déroule en trois sets, comme au tennis. La balle ne doit pas rebondir plus d’une fois par terre. Par contre, elle peut toucher les quatre murs du court autant de fois que possible. Les balles, en caoutchouc, contiennent un gaz spécial qu’il est nécessaire de chauffer en la frappant quelques fois pour qu’elle rebondisse mieux. Les joueurs évoluant dans le même espace, il est fréquent qu’on se gêne ou qu’on se bouscule lors d’un échange et l’arbitre doit juger la faute, pouvant donner le point à l’adversaire selon le cas.»

«Nous, on joue dans une salle avec des murs en béton mais les professionnels utilisent des terrains aux parois en verre épais pour que le match puisse être vu de tous les côtés. C’est un sport qui a été inventé en Angleterre. Les meilleurs joueurs viennent de là-bas mais aussi des anciennes colonies britanniques, comme l’Egypte et le Pakistan qui ont passablement de joueurs dans le haut du classement.»

«Il y a plusieurs manières de jouer. Certains sont plus agressifs et répètent les coups puissants alors que d’autres jouent plus tactique, plaçant la balle, jouant sur les rebonds, afin que l’adversaire ne puisse pas la récupérer facilement. Pour ma part, je préfère les combats physiques et tenter une grosse frappe pour remporter le point. Après à peine huit mois d’entraînement, mon coach m’avait donné l’occasion de jouer en interclubs alors que j’étais encore dans les juniors. Ça m’a permis de constater les progrès que j’avais faits et maintenant je me fixe régulièrement des objectifs à atteindre pour me motiver.»

Luc Sarton du Jonchay/Pierre Gumy